nature...
A quelques traces de là
Ce matin ne dormant pas
Je m’en suis allé à cet endroit
Où j’aime aller quand ça ne va pas
Je me suis assis par terre et j’ai humé l’air,
douce atmosphère,
Et loin du monde, j’ me suis dit,
Que j’enviais tous les oiseaux
Remplis de la liberté
Pouvoir comme eux voler, m échapper
Où sont donc, leurs murs et leurs limites
De quelles idées vivent-ils, quels rêves les habitent
Ces boules de plumes
Et loin du monde, j’ me suis dit,
Que j’enviais les ciels d’automne
Qui transportent leurs beaux nuages
Qui voyagent à travers les pays
Pour mourir en forme de goutte de pluie…
Prendre un plaisir intense sur une si courte vie,
Jalousie…
Et loin du monde, j’ me suis dit,
Que j’enviais les si grands lacs
Tous ces jolis miroirs d’eau
Qui aspirent les primes lueurs de l’air
Leur manteaux de reflets sur les flots
Ces peintures magnifiques où l’heure n’existe plus
Hors des chahuts
Et loin du monde, j’ me suis dit,
Que j’enviais les courses du vent
A travers buissons et champs
Où vivent nés des petits matins frais
En suspens les voiles de la rosée
Ces souffles d’air alternant la furie, le velours
Brises d’amour
C’est ce que j’me dit, loin du monde.