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Kaléïdos-coop
21 avril 2009

commentaire sur le texte la goutte d'eau qui fait tout....

Beaucoup d'étrange dans ce texte, la goutte d'eau ...... où l'auteur se pame à l'idée racontée de ses plaies....

Etait-il nécessaire d'aller aussi loin dans l'absurde?

A croire que l'on s'écoute écrire, comme certains s'écoutent parler.....

Non dsl, la véritable souffrance, le dégoût de soi, on ne s'en délecte pas, les mots pour le trahir, pour avoir le parfum de  la désespérance,  doivent entrer en résonnance de manière simple, sans fioriture, en phrases courtes, hâchées, comme les morceaux éparses de soi même que l'on tente de recoller

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Commentaires
I
Ben, j'ai oublié par où je devais passer pour poster un texte. Etant naturellement plus douée à critiquer.....Un texte bien tardif, plus histoire de m'excuser que de convaincre.<br /> L'enfant s'amuse, il est à l'âge de toutes les facéties. Il y a ce fruit, là, que sa mère lui a laissé pour le goûter.Mais ce fruit l'énerve. Et s'il le laisse poser ainsi, sans rien tenter, l'enfant sait qu'il va pleurer. Alors il cherche à en jouer.Surtout ne pas pleurer. Il cherche à rire, comme on satisfait un besoin vital, pour s'assurer de sa normalité. Il veut rire comme ses camarades autour, ceux-là même de l'Ecole où il va, enfant noyé parmis les autres.<br /> L'enfant a dix ans. Il le sait, à la façon dont les autres donnent leur âge dans sa classe, parfois ricanant, parfois chuchotant, timidement, la tête baissée sur les baskets, mais tous unis dans leur certitude.<br /> Ce soir, l'enfant a eu mal, trop mal, pour accepter jusqu'à l'idée de souffrir encore.<br /> Ce soir, contrairement aux autres soirs, il n'est pas parvenu à s'esquiver.Il a oublié de courir en ne regardant rien, même pas ses pieds qui ne s'attardent qu'à peine au sol, même pas le chemin qu'ils empruntent. L'enfant se veut aveugle.<br /> Il sait que s'il lève la tête, il ne pourra échapper à ces présences auprès de ces camarades, celles qu'on appelle masculines, que lui appelle sans que les mots ne sortent "Papa", le mot s'est étouffé il y a bien longtemps déjà devant une plaque gravée, posée sur un sol de marbre .<br /> Mais ce soir il a trop tardé, un homme l'a frôlé, dans ses bras un plus petit, presqu'un bébé. <br /> Alors l'enfant rentré chez lui veut s'amuser, il n'y a là que ce fruit.<br /> Il épluche la banane, la dispose de façon à créer l'illusion. Il ne sait pas très bien pourquoi il agit ainsi, ce qu'il cherche. L'enfant n'a que dix ans. <br /> Mais l'enfant est déçu. Le fruit détourné de sa finalité ne l'amuse pas plus que le reste.<br /> A nouveau en bouche, ce goût amer.<br /> L'enfant tapote sur la table, secoue la tête, la frange est trop longue, blesse ses yeux.Il s'est toujours refusé à ce que sa mère la coupe.Sa frange l'abrite. <br /> Le geste en lui-même est salvateur.<br /> L'enfant a dix ans, ne souffre que par intermittence, le temps d'une image, le rappel d'une absence.<br /> Et puis la douleur est atroce, même fugace, elle coupe le souffle, lamine, laisse au sol comme un noyé.<br /> Alors, puisque l'enfant naufragé a en lui comme chevillée au corps cette étrangeté qu'on appelle la vie, il se hâte, regagne son maigre rivage en battant tous ses records. <br /> L'enfant ne s'attarde pas .<br /> Sa mère bientôt va rentrer. L'enfant à cette idée sourit. Il croque avec avidité dans sa banane, nettoie la table. Et puis l'enfant se lève, il va comme chaque soir, se poster à la fenêtre.Il attend, sagement
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I
Littlsemon<br /> <br /> Bien compris ton message, je n'étais pas revenue avant ce jour.Non je n'ai pas envie de souffrir en écrivant,c'est un fait, et si pour écrire il faut souffrir, je dis que je ne suis pas partante. J'ai fait plusieurs années de musique classique en Conservatoire, jouer du Bach, du Vivaldi, écouter des chants religieux, ce qui veut dire toucher à l'intemporel, ça déconnecte avec le monde dans lequel on vit. J'ai déjà travaillé sur le vitriol,je ne sais pas si ce mot est source de quelque chose pour toi, et après toutes ces années de réflexion, je n'ai pas envie. La maladie a frappé à ma porte à l'âge de cinq ans, pour les années qui me restent à vivre, je n'ai pas envie de souffrir.<br /> Maintenant, implicitement tu lances le débat: faut-il souffrir pour avoir du talent,à l'image de Baudelaire faut-il devenir fou, à l'image de certains écrivains, ou de certains grands franc-maçons . Sauf que je ne prétends pas avoir du talent pour l'écriture. Maintenant, en musique classique, j'en avais, même un petit, j'ai eu des prix, en tout cas suffisamment pour que de mes trippes sortent quelque chose qui soit jugé comme de la musique, avec la dimension spirituelle que suppose les compositeurs comme Bach.<br /> Maintenant, j'avoue bien humblement que l'image proposée ne m'inspire aucune dimension spirituelle. <br /> Aussi, je ne prétends pas faire pleurer ni émouvoir, ni même toucher.De toute façon, je préfère faire riren mais malheureusement, pour ça encore, il faut du talent
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A
L'invitation est bel et bien lancée depuis un moment... et je repète et je signe que chaque mode d'écriture se défend selon le point de vue que l'on a. Tiens, c'est marrant parce qu'en ce moment en cours (je suis en classe prépa littéraire), nous sommes en train d'étudier la poésie. Une des idées qui ressort de ce cours : un texte poétique (aussi difficile que puisse être la tâche de définir la poésie)par les sonorités de ces mots peut faire ressentir l'idée contenue comme si il y avait une adéquation entre le signifié et le signifiant. Je voulais vous faire part de cette idée qui est une idée parmi tant d'autres et qui ne se veut pas vérité. Je trouve cette idée intéressante...
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L
Salut Rachbel, <br /> C'est gentil à toi de t'inquiéter, mais effectivement, c'est inutile, je vais très bien. Ma vie réelle est très remplie en ce moment, donc ma vie virtuelle l'est moins, ça s'arrête là...<br /> Quant à mon commentaire, quand je trouve une idée belle, je la défends. Et encore, j'y suis allé molo... <br /> Je crois que la meilleure excuse que Iroise en Sol puisse faire, c'est d'écrive à son tour...<br /> L'invitation est lancée...
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R
Bonjour Littlesimon, ça faisait longtemps que je ne t'avais pas lu et que je me demandais ce que tu devenais. Le lie virtuel est si fragile que quand l'un ou l'une s'absente j'imagine des problèmes terribles<br /> <br /> Dis, ne penses-tu pas que l'on pourrait, comme Ash l'a fait, accorder un peu de mansuétude à cette commentatrice qui n'arrête pas de s'excuser depuis son post malheureux? <br /> Le problème c'est qu'on ne peut pas corriger ou effacer ses commntaires et c'est bien dommage même pour rectifier les fautes.
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Kaléïdos-coop
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