Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kaléïdos-coop
21 avril 2009

brouillon

de sa main sur ma joue à sa main dans mes cheveux, il n'y a qu'un court et doux chemin que j'aime tant emprunter.
le regarder si tellement profondément. lui sourire en grand. et me plonger dans cette délicieuse impatience. jusqu'à ses lèvres sur les miennes. mes paupières qui en tombent à la renverse. les fourmillements qui me parcourent les cuisses, le ventre et la poitrine. nous laisser sombrer dans le plaisir de ces baisers tantôt doux, tantôt enflammés, tantôt mordants. une gourmandise qui n'en finit plus.

sa main glisse de ma joue à mon cou, de mon cou à mes hanches, de mes hanches à mes fesses. les fourmis sautillent dans mes cuisses, mon ventre et ma poitrine. ses lèvres dans mon cou, mes jambes se dissolvent dans une douce syncope. déjà ma langue qui cherche la sienne ne se tient plus. les caresses chastes ne lui suffisent plus.
un poignet dans chacune de mes mains, je le tiens. puis ses deux poignets, que je maintiens d'une main dans son dos.

je me laisse tomber à genoux et lève les yeux vers lui, souriant, coeur battant. mon souffle sur son pantalon. les yeux plus gros que le ventre, j'attends cet instant d'intense volupté dans une urgence grandissante. je le délie, le libère et marque un temps d'arrêt. je parcours l'objet du délice du bout de ma langue en frémissant. de bas en haut. puis un tour lent et appliqué. avant de l'envelopper entièrement. de faire glisser mes lèvres autour de ses atours. ma langue se déliant, mes caresses se faisant plus précises, plus appuyées, plus déterminées. à ne pas le lâcher jusqu'à ce qu'il en crève de douceur. de douleur et de soulagement. je glisse de tout son long, insistante, lancinante. entêtante mélodie. étourdissante danse des sens. mon plaisir non dissimulable.
caresse fondante, tendre, langoureuse. tendresse avide, pressante, oppressante. le sentir frémir dans ma bouche. réflexe irrepressible. il se débat. se bat contre sa félicité. cherche à prolonger le moment. encore et encore. mais il est trop tard, bouche, langue, mains et mon désir se sont lancés dans une valse qui le perdra. se sachant perdu, le voila qui cherche à s'échapper. je ne le laisserai pas faire. je ne le laisserai pas me priver de dessert. dans une lueur de bonheur, je me délecterai de son amour.

Publicité
Commentaires
R
Moi je trouve que ce texte fait grimper la température!
Répondre
A
Quelle fraîcheur !
Répondre
R
tout en tendresse... c'est agréable... merci à toi aussi!
Répondre
I
Très joli texte digne d'un coeur amoureux. C'est très doux et ca contraste avec l'ensemble des ecritures acharnées qui ont été faites (non péjoratif, entendons nous bien) ;-)
Répondre
Kaléïdos-coop
Publicité
Derniers commentaires
Publicité