Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kaléïdos-coop
22 février 2009

Tempête tumul-tueuse

Que reste t-il de nos amours ? Rien. Apparemment. A en croire cette tenue rabat-joie, qui te prête des airs de fille de joie, et qui te sied à merveille. Finalement. La tempête tumultueuse, tant redoutée, si crainte, aura eu raison d’un amour criard, dont la passion te rendit folle limite tueuse, prête à tout pour gâcher mon existence, avec l’aide d’une gâchette que tu n’aurais pas hésité à appuyer.

La routine le fit pour toi, les secrets aussi. Qui secrétaient en toi toute la haine qu’une secrétaire aurait pu avoir, face à un patron dont elle aurait pu s’éprendre, secrètement. Mais tel est pris qui croyait prendre…

 

Ta pose te donne des allures de déesse. Déesse du vice et de la débauche, aux mythes démystifiés, dévissés un à un, par les caprices du temps, ceux que tu ne voyais pas venir lorsque tu savourais tranquillement ton Caprice des dieux.

 

Tu étais mon élite, je te découvre Lilith. Mon Isabelle, je te découvre Jézabel.

 

A présent, tu exposes notre enfant, signe d’une seule utopie amoureuse. Comme un trophée aux sentiments atrophiés, par tant de déchirement amoureux. Ubiquité dans nos vies respectives, gage d’amour pour moi comme pour toi.

Les yeux vers l’horizon, tu te demandes sans doute qui avait raison, entre mariage de raison ou mariage d’intérêt. Car tout y est passé, tout est enterré à présent…

 

Sous ce décor photoshoppé, tes bas et tes talons, limite sex-shop, et ta coupe de cheveux, limite troll, te donnent des allures de folle, prête à faire la fête sur n’importe quel atoll, finissant la soirée tatillonne, en tâtonnant, en chancelant, cause à tant d’alcool bu…

Et ce rouge, si fièrement arboré, rend tes voyelles sensuelles, sensibles par moments. Mais tes consonnes te décadrent, t’enfoncent de plus en plus dans la débauche.

Tes mots bleus, n’ont presque plus de sens à mes yeux. Juste des maux, visibles en mon corps, comme des bleus à l’âme.

 

Car tu as touché le fond. Car la tempête à tout emporté, même tout ce qu’il y avait de plus censé, en toi…

 

Que reste t-il de nos amours ? Rien de censé, plus rien pour m’encenser.

Publicité
Commentaires
Kaléïdos-coop
Publicité
Derniers commentaires
Publicité