Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kaléïdos-coop
22 octobre 2009

Du bon côté Je repense à ces camps, ces choses la

                                             Du bon côté

 

Je repense à ces camps, ces choses la d’un autre temps,

Qui portent un passé lourd, dont on saigne encore pour longtemps, 

Des corps dans la souffrance,  à l’ombre noire d’un monde si bas,

Leur mort, une délivrance,  où le regard ne porte pas.

Survivants du silence, acteurs de l’encre du passé,

Combien sont-ils encore, pour regretter ou témoigner,

A porter souvenir du prix, du dernier été d’une vie,

De ce dernier chapitre, dans nos mémoires meurtries.

Derrière les barbelés, tous ces ghettos,

Les années ont passées, rien de nouveau,

Quand j’allume leur télé, rien de très beau,

Et pas de meilleur, quand je lis leurs journaux,

Derrière tous ces ghettos, les barbelés,

Pour garder préservé leurs prés carrés,

Aux pas cadencés de leurs belles armées,

Le tout c’est d’être né, mais du bon côté.

Combien doit-on donner, de siècles d’amour pour effacer,

Ces étoiles de chagrin, nées sous le signe de sorciers,

Aux quatre coins du monde, des lendemains qui tuent encore,

Dans des pays carnassiers où règnent l’ordre qui sent la mort.

Par delà les nuages, l’esprit du vent a rapporté,

Les blessures de ces peuples, emprisonnés et torturés,

Faut-il que notre monde, soit fou pour revivre son passé,

Et faire danser des hommes au pied de leurs charniers.

Derrière les barbelés, tous ces ghettos,

Les années ont passées, rien de nouveau,

Quand j’allume leur télé, rien de très beau,

Les même Soweto, de Manille à Rio.

Derrière tous ces ghettos, les barbelés,

Pour garder préservé leurs prés carrés,

Aux pas cadencés de leurs belles armées,

Le tout c’est d’être né , mais du bon côté.

Ces camps à ciel ouvert, ces choses là de notre temps,

Qui portent un présent lourd, dont saigneront tous nos enfants,

Existent bien sous nos yeux, à la lumière de ce monde la,

Pendant qu’ils tuent sans cesse, moi je suis là.

Derrière les barbelés, tous ces ghettos,

Derrière tous ces ghettos, les barbelés

Le tout c’est d’être né , mais du bon côté.

Publicité
Commentaires
R
Ouais, ouais !
Répondre
J
l'émotion sans doute....
Répondre
R
J'en suis même arrivé à inventer un mot...ça alors !
Répondre
A
oops fière :)
Répondre
A
c'est mon papaaaaaaaa et j'adore !!!!!!!!!!! Je suis fier de toi :)<br /> J'aime bien l'expression "acteurs de l'encre du passé"
Répondre
Kaléïdos-coop
Publicité
Derniers commentaires
Publicité