10 janvier 2008
L'empreinte
Seule dans Paris, fondue dans l'asphalte.
Une conversation lointaine dans le hall de l'opéra.
Seule figée au centre d'un plan en accéléré.
J'ai craché, dans un carnet, sur la jeunesse affreuse de ces femmes.
La robe de la ruelle de Bastille. Le magasin fermé. Une évidente mauvaise raison de revenir.
Seule dans Paris, fondue dans le dédale.
Des bd tout autour, furetant de bac en bac.
Puis seule à nouveau, aux tuileries, mon livre pour alibi.
J'ai sauté à pieds joints dans le monde de Jelizah-Rose.
L'acteur au chapeau et au melon. Son amie vulgaire. Une bonne excuse pour appeler ma copine.
Seule dans mon hôtel pourri, un vide collant entre les jambes.
C'était presque bien cette fois-là, à Paris, mais tu n'étais pas là.
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