Threesome
L’Enfant :
Salaud ! Je suis heureux de te savoir mort, enfin.
Après ces années de haine, je vais te savoir croupir au fond d’un trou, je vais me délecter de te savoir gisant, pourrissant.
Plus jamais tu ne me toucheras. Plus jamais tu te frotteras à moi.
[Frémissant, il sert ses bras contre lui]
Tes gémissements, que tout le monde faisait semblant de ne pas entendre dans la nuit, alors que tu te glissais dans ma chambre.
Je n’aurai plus peur du noir, plus jamais !!
La Femme :
Mon Amour, pourquoi maintenant. Pourquoi si vite.
Nous n’avons pas eu le temps de nous dire au revoir. Car je sais que je te reverrai bientôt. Que nos cœurs se mêleront à nouveau.
[Sanglots]
Tu m’as tant donné, je m’en veux encore de n’avoir rien vu.
Ta tendresse, tes attentions.
Mais je dois être forte, pour toi, pour nous qui restons. Tu me laisses seule.
Tu me manques déjà tellement…
L’Homme :
Pov’con.
Fallait que tu me pourrisses même ce dimanche de finale.
Et l’autre folle qui couine à coté…Un peu de dignité, c’est trop lui demander ?
Elle est bien comme toi, vous vous êtes bien trouvés pour me faire chier tous les deux.
Mais maintenant c’est fini, toi je t’ai eu.
Tu te foutais plus de ma gueule quand l’eau pénétrait tes poumons, hein.
Ma main sur ta nuque, tu me prenais plus pour le groom de service !!
[Ne parvient pas à empêcher un rictus, qu’il dissimule sous un toussotement]
Et Bordel, à quoi ça rime ce cercueil pour un putain de chiwawa !
Edit : en musique Maestro!