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Kaléïdos-coop
15 mai 2009

infidélités

L’âme du temps s’est pendu à la grande aiguille de l’horloge de tes nuits

Car tes sommeils se sont faits rares, ils ont quitté ton lit

Ils ne sont pas partis tout seuls, ta femme les a suivi

Au sortir de tes frasques et autres tromperies

Depuis, tu comptes les pleines lunes et les cafés serrés

Et il ruisselle en toi les eaux boueuses de ton vilain passé

Les limbes de tes profonds chagrins ont posé sur le temps

Des voiles évanescents, vaporeux et si blancs

Ainsi que des silhouettes en hommage à l’amour

Qui brodait sur ton cœur les perles de tes jours

Ces femmes au corps laiteux ont brisé ton navire

Tu gis échoué là au pied de ton empire

Entouré de fantômes qui hantent tes visions

Tu supplies ton aimée de garder la raison

Ces femmes au corps brumeux chantent l’infidélité

Fatigué, yeux mi-clos tu les perçois troublées

Tu les as vu si près dans tes draps de satin

Et tu les as aimé de manière éhontée à valeur de catin

Depuis, tu comptes les pleines lunes et les cafés serrés

Et il ruisselle en toi les eaux boueuses de ton vilain passé

Embrumées et blanchâtres tu les verras sans fin

Ces nymphes transparentes s’échapper de tes mains

Aujourd’hui tu es seul, surtout tu n’as plus rien

Que leurs fumées légères comme unique lendemain

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Commentaires
A
Bravo ! J'aime bien !
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