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Kaléïdos-coop
20 juin 2008

La ptite faiblesse qui vous perdra

Vous voila entrelacées dans ce visage de mort. En attente. Lascives. Tentantes et effrayantes.
De toutes ces femmes croisées, espérées, attendues, senties, goûtées, subies, aimées, craintes, palpées, redoutées, jaugées, trahies, croquées, blessées, sublimées, sculptées, peintes, étreintes, désirées, ouvertes, vaincues, je garde à la bouche cet arrière goût de mort certaine.
Une vie entière passée à vous voir, à vous chercher, à vous vouloir et à vous fuir. Redoutables. Envoûtantes. Complexes et entêtantes. Mon vît dressé à vos envies. De mes premiers émois à mes derniers ébats. J'ai prié pour mourir entre vos cuisses. J'ai pleuré de m'être glissé entre vos vices. Je vous ai regardées jusqu'à l'intérieur, là où ça sent fort. Je vous ai léchées à m'en faire friser la moustache. Je vous aime douces et cruelles. Belles et menaçantes. Je vous ai pénétrées de mon esprit, de mon génie, de mes doutes masqués et de ma force feinte. Vous avez souvent gémi. Tremblé un peu aussi. Comme vous savez si bien le faire en pleine conscience de nos faiblesses. Je me suis souvent fourvoyé. Et puis je t'ai trouvée.

Tu ne porteras plus ta robe de Gala. Laisse moi crever dans mon impuissance. Je n'aurai connu que toi.
Je t'ai faite multiple. Un pan de toi dans chaque tiroir de mon âme. Des tranches de femmes étalées à m'en étouffer, à m'en fondre les paupières. Gala, ma seule, ma toutes. Ta beauté fait place à un silence de mort. A une odeur de fin. Je me mure et je t'attends. Je me dissous dans mes pensées et te rejoins. Ils me prendront encore pour un fou. Tant mieux. Je vais crever.

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Commentaires
I
yep Rouge, enfin je suppose ...
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R
Gala... celle qui...
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