20 juin 2008
Dali et les femmes
J'ai beau être fort, je la désire, cette femme sublime que je peins en rêves depuis si longtemps, cette femme phantasme, cette femme mante religieuse. Elle sait que la beauté de ses courbes est un atout supplémentaire pour un esthète de mon espèce, elle sait que le moindre de ses mouvements m'étourdit, elle ondule à la surface de ma libido, l'effleure, l'agace...Elle m'obsède jour et nuit. Ce soir, elle reviendra, elle prendra tout ce que j'ai à lui offrir, et disparaîtra jusqu'au prochain crépuscule. Je peins, je peins fébrilement pour exorciser mes pulsions érotiques, pour oublier, pour l'oublier...ou pour la faire vivre jusqu'à demain?
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