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Kaléïdos-coop
3 février 2008

Je gis

J’écrivais à un confident, il y a quelques mois, au dos d’une carte postale. Je lui écrivais quelque chose comme ceci. Un jour, je risque d’être heureuse. Et je déteste d’avance celle que je serai à ce moment-là. Parce que cela supposait que je laisse mes idéaux et mon amour de côté. Je me souviens de ces phrases. Et de cette guerre que je menais contre moi-même. Silencieusement. Je refusais. Tout.

Je n’ai pas trouvé le repos. Encore. Je m’en veux, parfois, d’aimer cette main qui me touche et qui n’est pas la sienne. Je m’en veux des mots doux que je prononce et des projets que je formule. Je m’en veux de m’épanouir loin de ses yeux. J’aimerais ce soir encore lui caresser le visage, l’embrasser et le rassurer pour qu'il s'endorme. Je ne lui en veux pas d’être parti. Je ne l’ai jamais combattu, lui.

Je dois cesser cette bataille intérieure et ranger à sa place cet homme absent et notre histoire achevée il y a bien longtemps déjà. Je dois accepter ces nouveaux sentiments qui me sont arrivés sur le coin de la figure sans préméditation. Il n’y a rien de plus beau que ces émotions réciproques. Je ne gâcherai pas tout, une nouvelle fois. Je ne reprendrai pas les armes.

Je ne serai jamais totalement heureuse dans ce monde-ci. Je suis beaucoup trop rationnelle. Je suis devenue imperméable à l'actualité politique il y a plusieurs mois. Je ne pouvais être sur tous les fronts à la fois. Il est peut-être temps que ça change. Que je me trouve de nouveaux adversaires, que je cible les bons ennemis. Le choix est large dans ceux qui gravitent autour de nous.

Je veux vivre avec lui apaisée. Et mener avec eux un conflit sain.

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Commentaires
A
Bonnes résolutions ce me semble...
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