27 janvier 2008
Tendre carapace
Je te regarde depuis un moment
A mes yeux tu es transparent.
Peu m’importe ton écorce hostile,
Elle dissimule si mal
Ta personnalité fragile.
On te dit animal
Et avare en sentiments
Un trait gothique, un poil vulgaire
Avec une larme de sanguinolant
Des apparences fort dérisoires
Pour qui sait prendre le temps …
Moi, en retrait, j’observe
Le bal de l’éternel adolescent
Ses silences ou sa foutue verve
Du moment qu’il ne s’agit pas
De sentiments attendrissants
Pourtant dans tes yeux sombres
Eclatent des mots incandescents
Ta carapace de verre les emprisonne
Jusqu’à ce qu’ils deviennent volcans
Et nos regards fusionnent
Malgré nos airs innocents.
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