Sablier
Carasbitouille, temps qui embrouille les nouilles,
En passant les ans, le temps doucement s’étend.
Sa muse si désabusée, fuse, s’en amuse
Ardue fut la nuit, et sa nudité perdure.
Bercés, de ce verre, vert inversé.
L’envers du vers, s’inverse
Et, prurit du rite émérite
Qui pique et l’astique.
Unique, Elle le sait,
Inique, Elle est.
Se dépare, s
’empare,
Épuré
Chant
Oublié.
Universelle
Langue de cet il
A jamais à cette île
Et, Ilot, igloo dans l’eau
Trou de rouille qui la souille
S’arme, fine fouine chafouine, s
‘il l’embrouillait encore de sa rouille ?
Elle, dépouillée des os, de ses oripeaux
Nue, de sa sensualité sensuelle, que fit-elle ?
Flouée de ses ailes fines, s’enlisait, s’engonçait.
Univers étrange de sable qui s’écoule sans aucune vague
Tu recouvris ses carambouilles d’un collier de nouilles.
Délaissant le temps des carambouilles qui l’embrouillent
Un simple flacon, dont nul n’entend moindre son.
Hurlements en chuintements et longs frissons
Abysses aussi lisses que silice, mugissent
Univers de verres, s’unissent de vers
Tressaillent, s’éraillent, déraillent.
Va. Sans emphase, évade-toi
Et cette éphémère liberté
Ranimée et dépouillée,
Survivra et s’en ira,
L’âme décadente
Etrangement,
Blâmant l’
Absent.
Silices,
Pâle sable
Onirique si lisse
Univers couleur de l’or
Rugissantes de cris. Silences.
Tentées de fuir celui qui s’avance
Oubliant la venue de cet étranglement.
Univers, spirales vous aspirent, vous avalent
Jouissez de vos mouvements soudain désordonnés
Où aller ? acceptez futile fatalité, la fragilité que vous fuyez
Un doigt aux abois, sournois de vous voir, vous, qui vous noyez
Redresse enfin le verre qui vous caresse, l’empêche de vous déverser
S’embrouille des carabistouilles et ne peut, l'andouille, que finir nouille !